Hippolyte Lazerges, orientaliste français (1817-1887)

Peintures d'Algérie
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Hippolyte Lazerges, orientaliste français (1817-1887)
Hippolyte Lazerges photographié par Adolphe Dallemagne, musée d'Orsay, Paris.


Jean Raymond Hippolyte Lazerges, également connu sous le nom d'Hippolyte Lazerges, est né le 5 juillet 1817 à Montpellier en France. Fils d’un boulanger, il n’a pas eu la chance de trouver, à ses débuts un environnement encourageant pour développer son potentiel artistique.

Après une enfance passée en Algérie, il revient à Paris en 1838 où il commence à étudier les beaux-arts. Auprès de ses professeurs, il perfectionne son don qui se révèle notamment dans des œuvres à caractère religieux telles que des peintures murales encore présentes dans certains édifices religieux à Paris. La chapelle des Tuileries conserve l’un de ses plus beaux tableaux portant le nom de “la mort de la vierge”. Il expose alors ses œuvres dans des salons et expositions pour lesquelles il reçoit beaucoup d’éloges.

C’est après son retour définitif en Algérie en 1861 qu’il se tourne vers le genre orientaliste. Inspiré par le mode de vie et les caractéristiques culturelles du pays, il réalise des tableaux de peinture saisissant comme des scènes de café et des portraits de femmes et d’enfants. Hippolyte Lazerges est d’ailleurs l’un des fondateurs de l’école orientaliste d’Alger du XIXe siècle au côté de Joseph Sintès et Alfred Chataud.

La découverte de son penchant pour le style oriental ne l’a pas empêché de continuer son style religieux, il réalise alors des tableaux illustrant des scènes de vie de Marie entre 1863 et 1868 qui ornent actuellement neuf chapelles de l’église Notre Dame de Recouvrance d’Orléans. Et ce sont également les peintures d’Hippolyte Lazerges qui décorent L’église Saint-Laurent d’Orléans, ces décorations qu’il réalise de 1865 à 1869.

Il a également travaillé comme enseignant d'art et a formé de nombreux artistes, notamment le célèbre peintre Armand Point.

Lazerges est décédé le 24 octobre 1887 à l'hôpital Mustapha à Alger, où il avait été admis pour une maladie. Son travail est aujourd'hui exposé dans plusieurs musées en France et dans d'autres pays, notamment au musée d’Art et d’histoire de Narbonne, au département des arts graphiques du musée du Louvre, au musée du quai Branly et au Musée d'Orsay à Paris.












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