L’Oued Chetma en été 1890 - Maurice Bompard (Français - Rodez 1857 - Paris 1936) - Huile sur toile - 90 x 120 cm |
Sous un soleil éclatant dans un ciel au bleu intense et profond, un oued asséché serpente, entrainant le spectateur dans un voyage au cœur d’une oasis. Sur les berges du fleuve, l’œil du voyageur est attiré par les scènes de vie quotidienne. A gauche, des femmes s’affairent et se fondent dans le décor. Elles sont une présence discrète au milieu des morceaux de tissus colorés qui sèchent sur les branches de l’arbre au feuillage mousseux. L’activité humaine est quant à elle presque insignifiante. Un peu plus loin, deux silhouettes sont visibles, plus stylisées, dont l’une porte une djellaba blanche ainsi qu’une coiffe rouge.
Dans le paysage, une dualité s’opère entre le ciel d’un bleu sans nuage, et l’aridité du sol au teintes ocres, plus neutres, allant jusqu’au beige clair.
Loin de l’image d’un Orient fantasmé, Maurice Bompard dépeint avec sincérité la vie de l’oasis. Il décrit la végétation, cet oued (rivière) à sec avec ses nombreux palmiers. On peut observer les détails naturalistes et la façon dont le peintre traite plastiquement les feuilles de palmiers et la végétation, une approche qui témoigne de son sens aigu de l’observation.
Source : musee-agen.fr
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