Vue de la ville des hauteurs d’Alger - Maxime Noiré (Français - 1860-1927) - Huile sur toile - 270x400cm |
Il est difficile de comparer cette œuvre de Maxime Noiré avec d'autres déjà connues sur le marché. 4 mètres de large, comparable à du papier peint !
D'autres pensent que Maxime Noir a pu décorer une des pièces de l'hôtel particulier. Bien que non présenté aux enchères, le tableau a été mis en vente et figure en couverture de son livre Marion Vidal Alger et ses peintres (2006, Paris-Méditerranée).
Contrairement à de nombreux peintres orientalistes, et contrairement à Étienne Dinet et ses contemporains qui comme lui ont vécu à Bousaâda, Maxime Noiré a travaillé dans le paysage plutôt que dans la peinture de genre.
Certains le considèrent même comme « l'inventeur » du paysage algérien moderne. En effet, il fut l'un des premiers à peindre de grands panoramas avec Eugène Deshays pour placer le spectateur au centre de la composition.
Il expose les paysages époustouflants du sud algérien, mais aussi Alger, où l'artiste lorrain s'installe vers 1882 à l'âge de 21 ans pour des raisons de santé. Il n'avait aucune formation académique et au début de son séjour en Afrique il travailla comme simple employé au Baubir Bausmachhaus, mais au fil des années il commença à explorer les paysages préservés de son "pays d'adoption".
Ses peintures deviennent rapidement populaires tant en Algérie, où il participe aux expositions de l'Association des Artistes Algériens ou Orientalistes, dont il est l'un des fondateurs, qu'en France, où il expose régulièrement au Salon des Artistes en France. Très populaire. Pas seulement au Salon d'Automne.
Une lumière forte et tamisée donne une touche poétique à ses paysages de ville et de montagne, à l'image de cette photo de la calanque depuis les hauteurs d'Alger où Maxime Noir mourut le 4 juillet 1927.
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