Mémoire Intime - Linda Boughrara

Peintures d'Algérie
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Mémoire Intime - Linda Boughrara
Mémoire Intime - Linda Boughrara





Née à Alger en 1966, Linda Boughrara a toujours été passionnée par la peinture. Elle ne pensait pas qu'elle allait devenir un jour peintre même si elle savait qu'elle allait un jour se consacrer à la peinture. Linda a grandi depuis son enfance dans un milieu dévoué par pour l'art.

Originaire des Aurès à huit ans déjà, elle assistait au travail de ses tantes tisseuses de tapis berbères qui faisaient de la poterie. Elle mettait la main à la pâte quand elle les voyait préparer les couleurs." C'est à l'âge de 14ans que j'ai commencé la peinture. Aux environs de la ville d'Arris, dans la région de N'gaous. C'est de là que vient mon attirance pour la couleur. Mes tantes, mon histoire et ma région ainsi que toutes les régions d'Algérie sont les éléments de mon influence artistique" confie-t-elle. En 1986, Linda intègre l'Ecole des Beaux Arts d'Alger où elle n'y est restée que deux ans. Au début des années 90, cette artiste a été amenée à quitter l'Algérie à cause de la décennie noire. A l'époque elle n'avait que 24 ans. Aujourd'hui, elle vit en France et elle sillonne toute l'Europe et se déplace aussi un peu partout dans le monde. C'est dire donc que Linda est une artiste reconnue pour l'art qu'elle pratique avec un amour spirituel des choses intérieures et profondes. Bien qu'elle avoue qu'elle consacre toute sa vie à la peinture, Linda s’intéresse aussi à l'écriture et aux livres peints et ne cachant à ce sujet pas sa fierté d'être "la seule artiste contemporaine à avoir pénétré ce milieu avec un célèbre auteur algérien: Kateb Yacine", fait-elle savoir.
Aujourd'hui, Linda veut juste être considérée comme une peintre. Elle qui croit que l'art est universel répète cette phrase de Kateb Yacine "le plus important est que l'art s'inscrive dans une époque" pour affirmer que peu importe la nationalité de l'artiste car ce qu'il laisse avant tout, c'est un héritage culturel qui fait partie de l'histoire.

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